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Diapason # 663 (12/2017)
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Naïve
OP30567



 

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste: Jean‑Luc Macia
 

Trois concertos joués et trois arias chantées par le vioIoniste et contre‑ténor russe. Un pari peu commun. Encore plus fort : archet et- voix (et direction) enlacés dans l'« Erbarme dich » de la Passion selon saint Matthieu. Re-recordinq ? Sans doute. La voix est souple, claire, sans caractère. Le « Es ist volbracht ». de la Saint Jean tourne à vide, l’Agnus Dei de là Messe en si s'épuise dans un prosaïsme redoutable (le déficit de grave n'est pas seul en cause). Mais il s'agit plutôt de plages bonus, glissées entre trois concertos, tous en mineur ‑ tous en « black », traduit la couverture. Certaines qualités de Sinkovsky au violon lui valaient en 2013 les bravos de Roger-Claude Travers (« Per Pisendel »), mais elles se sont volatilisées à l'approche de Bach. Cette fois, le son du soliste nous paraît toute maigre, et tout métallique quand il bombe le torse. Son Bach s'excite beaucoup. Décomplexé ? Pourquoi pas, mais alors, il faudrait vraiment travailler, notamment le jeu collectif, pour assumer de telles outrances dans un cadre tenu. Le concerto le moins caricatural est le BWV 1041. Qu'on nous permette de ne pas trop détailler les trivialités qui s'éparpillent dans les autres.   

 

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